Offrir son temps et se sentir utile

Plus de 14 millions de bénévoles œuvrent aujourd’hui dans le paysage associatif français. Se sentir utile et faire quelque chose pour autrui est le moteur de ces bénévoles qui s’impliquent dans des domaines d’activité aussi divers que le sport, la culture ou les loisirs, l’humanitaire, la santé ou l’action sociale, la défense des droits ou encore l’éducation.
Qui sont les bénévoles ? Des personnes qui consacrent une partie de leur temps, sans être rémunérées, aux activités de l’association.
Engagement « post-it » ou engagement temps plein, le bénévolat contribue à donner du sens à sa vie.

Il n’y a pas d’âge limite pour s’engager

On peut s’engager à tout âge. Et les sexagénaires sont nombreux. L’essentiel est d’avoir vraiment envie de le faire et de bien choisir le secteur dans lequel on veut intervenir.
Mettre ses compétences au service d’une cause qui vous est chère… et les grandes et moins grandes causes sont nombreuses. Trouvez la vôtre !

Pour commencer, identifier le secteur et les missions qui vous branchent

Analysez vos compétences et identifiez ce qui vous intéresse vraiment. Vous mettrez en valeur votre expertise, vos savoir faire et vos talents au cours de « l’entretien d’embauche ». Vous pourrez contribuer à la bonne marche de l’association parce que vous avez un savoir faire pratique. Si en plus vous avez un grand cœur et de l’empathie pour les malheureux c’est tant mieux, mais ce n’est pas cela qui vous fera ouvrir les portes du bénévolat.
Un chapitre entier du livre « La vie à la retraite, mode d’emploi » est consacré à la question du bénévolat.

On peut concilier le bénévolat et les autres activités pratiquées

Tout dépend de ses choix personnels. Combien de temps souhaitez-vous accorder à cette activité ? Quelques heures de ci, de là, ponctuellement ? Une journée régulièrement chaque semaine, davantage ? Définissez bien votre projet personnel avant de vous lancer.
Lire des histoires à des enfants ou faire de l’aide aux devoirs peut se faire par exemple le samedi ou le mercredi après midi…
L’un des effets secondaires de la pratique d’une activité bénévole est la convivialité. L’activité permet de rencontrer des gens qui ont les mêmes centres d’intérêt. C’est plutôt sympa. Ça évite de rester seul(e) chez soi !
Mais certaines activités marient les deux : faire de la relecture d’ouvrages, d’articles, traduire des documents ou bidouiller sur Internet.

Une indemnité mais pas de rémunération

Par définition, le bénévole n’est pas rémunéré pour le travail qu’il fait. S’il doit se déplacer et payer son billet de train, s’il doit acheter du petit matériel pour pouvoir effectuer sa mission, il sera bien entendu dédommagé par l’association. Bien sur pour la gestion comptable de l’association, il faudra présenter des justificatifs de dépense.
Le volontaire est un bénévole qui perçoit une (très modeste) indemnité. Les SVP (sapeurs pompiers volontaires) le savent bien.
En réalité, la rétribution du bénévole c’est de voir le résultat de son action. Le sourire des enfants que l’on a aidé lorsqu’ils ont eu du plaisir à entendre l’histoire, lorsque, tout à coup, ils comprennent la leçon qu’on leur a expliquée.

Quoiqu’il en soit, bénévolat ou travail rémunéré, il faut généralement remettre son CV. Mais un CV de retraité n’est pas un CV d’actif. Alors comment présenter son CV quand on est à la retraite ?