Comment arrêter de dire « je n’ai pas le temps » ?
“Je n’ai pas le temps”
Combien de fois l'avez-vous dit depuis 2 semaines ? Combien de fois avez-vous entendu des retraités vous dire : “depuis que je suis à la retraite, je n’ai plus une minute à moi !”
Au fond, que signifie cette affirmation ?
Car pour les riches comme pour les pauvres, pour le plombier comme pour le PDG, en France comme en Patagonie, nos journées font pile 24 heures !
Nous avons tous un même crédit temps que nous pouvons utiliser comme bon nous semble.
Pourtant, nous ne sommes pas tous égaux face au temps. Et notre crédit temps n’a pas partout ni pour chacun la même valeur.
Je m’explique.
Quand on dit “je ‘n’ai pas le temps”, on veut dire “avec tout ce que je fais, je n’ai pas de temps disponible pour ça aussi, pour ça en plus !”.
Vous aurez beau dire “j’adore ce que je fais”, “j'ai des activités merveilleuses !” si vous avez la sensation de ne plus avoir une minute à vous c’est qu’il y a un petit souci quelque part.
Même si, au quotidien, vous vous en accommodez souvent assez bien… même si vous avez envie (le soir en secret dans votre lit avant de vous endormir) de poser un peu vos valises.
D’ailleurs, quand vous partez en vacances, en voyage vous commencez à respirer (si, si, la retraite ce n’est pas des vacances à perpète et vous le savez).
Vous avez réussi à vous extraire des obligations — que vous vous êtes créées pour l’essentiel — et vous pouvez commencer à profiter du temps libéré de ces contraintes, du temps devenu disponible.
Disponible pour quoi, en fait ?
Du temps disponible pour faire ce que vous aimez vraiment, ce que vous avez vraiment envie de faire.
Or, incontestablement, vous vous sentez bien quand vous ne faites que des choses que vous aimez, vraiment.
Vous le savez bien.
C'est ce qui vous fait lever le matin avec du ciel bleu dans le cœur (même quand il pleut averse).
En faisant quelque chose qui vous plaît, vous ressentez la plénitude : vous êtes en accord parfait avec le temps qui vous a été attribué sur cette terre. À aucun moment il ne vous viendrait à l’esprit que vous êtes en train de perdre de votre temps, qu’en faisant cela, vous n’aurez pas le temps de faire autre chose.
Le manque de temps, source de bien des difficultés
J’avais déjà découvert — au cours des interviews que je fais depuis un certain nombre d’années déjà — j'avais découvert disais-je… ce problème, cette contrainte récurrente, source de bien des difficultés, regrets, frustrations. Depuis que j’ai ouvert ce blog, ça s'est confirmé. Le manque de temps !
En y regardant de plus près, je me suis rendue compte également que tout un tas de choses désagréables pouvait découler de ce manque de temps perçu :
- le stress,
- la procrastination,
- l’angoisse de ce que demain sera fait,
- le sentiment de ne pouvoir aller de l’avant,
- la difficulté à envisager l’avenir,
- le sentiment d’être démuni,
- et bien d’autres choses encore…
Du coup, j’ai examiné les raisons qui faisaient que toutes ces personnes sont toujours débordées. Et je crois bien avoir compris.
Alors là, une question fondamentale se pose :
Comment résoudre ce problème du manque de temps ?
Comment acquérir la sérénité d'un temps bien employé ? De quelle manière se libérer du temps-contrainte, pour accéder au temps-plaisir ? Explorer le temps… du moins l'organisation de son temps. C'est assez troublant.
Y-a-t-il une méthode pour s’en sortir ?
En réfléchissant un peu, je me suis rendue compte que oui, il y en a une.
Bon, c'est vrai. Dans les formations sur la gestion du temps que vous avez peut-être suivies, on vous a raconté l'histoire des pierres : le professeur va mettre dans un vase d'abord les grosses pierres, puis les moyennes, ensuite les petites. Et pour finir il va mettre du sable. CQFD. Vous avez toujours de la place dans votre planning si vous faites d'abord les gros trucs, puis les moyens et après les petits.
Un peu bidon, quand même cette métaphore ! Parce que ni la vie au travail ni celle de la retraite ne se prête à cette illustration.
Au boulot, il y a tout à coup une urgence qu'il faut caser, un fournisseur qui a du retard à la livraison. Et ainsi de suite. Parce qu'un emploi du temps, ça n'a rien de statique. Ça bouge toujours. Même avec quelques invariants. Le Mardi j'ai piscine. Le Jeudi j'assiste à une conférence à l'Université des seniors.
Le manque de temps dont nous avons parlé ici ne provient pas nécessairement de la mauvaise organisation entre les activités qui prennent de la place… heu, du temps et celles qui sont plus fluides.
D'autres ressors entrent en jeu. Ce serait un peu long à développer ici.
Du coup, j’en ai fait un livret Mémento : La retraite oui mais pas le stress.
Pour y accéder, c'est là.
Alors, lisez et faites lire.
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A bientôt