Le bénévolat : une assurance pour la retraite ? 3/3
Je crois que Charlotte a bien compris.
Dans les épisodes précédents, on a expliqué que l’on peut s’engager dans des actions de bénévolat quel que soit son âge. Qu'on ait 20 ans, qu'on soit grand-père comme disait Brassens, l'âge ne fait rien à l'affaire.
L’important est de détecter le secteur qui vous branche, d’identifier ce qui vous intéresse vraiment et de préparer un CV qui convienne.
Oups… mais il manque encore un petit quelque chose !
Une question à laquelle il faut encore répondre.
Votre bénévolat, vous le voulez post-it ou à plein temps ?
La réponse à la question dépend de vos choix personnels, de votre projet de vie.
Combien de temps souhaitez-vous accorder à l’activité bénévole ? Quelques heures de-ci, de-là, ponctuellement ? Une journée régulièrement chaque semaine ? Davantage ?
Lire des histoires à des enfants ou faire de l’aide aux devoirs peut se faire par exemple le samedi ou le mercredi après midi… Vous ferez autre chose les autres jours. Mais le mercredi et le samedi vous vous serez engagé, engagé envers les enfants, envers l’école et envers vous-même.
Définissez bien votre projet personnel avant de vous lancer. Car vous avez intérêt à le savoir avant de contacter l’association…
Effets secondaires alléchants
de cette "assurance pour la retraite"
La pratique d’une activité bénévole a de lourds effets secondaires ! (LOL) 🙂 Des effets secondaires tout-à-fait bienvenus surtout lorsque l’on est peu entouré.
Vous avez quitté votre emploi, je veux dire le bureau, l’usine, la boite.
Donc vous ne rencontrez plus la charmante Clothilde à l’accueil ni le « sergent chef » Roudy qui dirige la cadence, pas plus que Antoine, Kevin, Inès et Margaret qui, sans être de vos amis intimes, sont plutôt agréables et vous aimez bien déjeuner avec eux le midi, à la cantine.
Et vous sentez la solitude arriver… !!
Sachez que la pratique d’une activité bénévole a pour effets secondaires la convivialité.
Convivialité, sociabilité.
L’activité permet de rencontrer des gens qui ont les mêmes centres d’intérêt. Ça, c’est très sympa. Ça évite de rester seul(e) chez soi !
Votre style de vie : une assurance pour la retraite
Pourtant, il y a une question que Georges aurait du se poser avant de commencer à chercher des associations et autres ONG : est-ce que l’action bénévole s’intègre dans le mode de vie à la retraite dont j’ai envie ?
S’il s’était posé la question, il se serait épargné des efforts inutiles. Le bénévolat, ce n’est pas son truc, à Georges. Il n'y a là rien de répréhensible. C’est comme ça, et puis c’est tout ! 🙂
C'est l'injonction des amis et peut être davantage encore la pression sociale des connaissances qui ont poussé Georges à se lancer sur la piste du bénévolat.
Comme le marchand de journaux avec lequel il échange quelques mots : "Vous êtes à la retraite maintenant, alors vous faites du bénévolat ?". Ou encore Jean-Pierre, une vague connaissance de voisinage ou Marielle, la factrice, qui avec courtoisie lui demande : "dans quelle association êtes vous bénévole ?"
Comme si c'était un devoir moral que d'être bénévole.
Et le bénévolat, ce n’est pas son truc, à Georges.
Pour ce qui me concerne, en dehors de mon activité pour Boom Génération, je me suis investie dans une association sur le développement urbain. Mais dans ma vie, j'ai toujours plus ou moins fait du bénévolat. C'est souvent le cas d'ailleurs.
On ne reçoit pas la fibre du bénévolat parce que l'on prend sa retraite. On a juste plus de temps à y consacrer.
Et vous, le bénévolat, l’engagement associatif, ça vous branche ? Vous ne le savez pas encore ? Alors faites un essai et vous verrez bien !
Et puis vous nous le raconterez, hein ? Ça nous fera plaisir.
Vous serez intéressé(e) aussi par "Offrir son temps et se sentir utile"
et aussi par l'histoire de Jacques et de son soufflé retraite…
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