Une courte biographie
Tout a commencé par la mission que m’a confiée le Ministère du tourisme sur « le marché du tourisme des seniors ». C’était en 2008. Je me suis rendue compte que, avant d'atteindre le "grand âge", on commence par passer de la vie dite active à la retraite. Un violent chambardement. Et un constat sociodémographique impressionnant ! Cette mission m’a ouvert la porte de la sociologie des retraités. Des missions de développement local et de prospective urbaine m’ont permis de poursuivre la réflexion.
Un effet de génération qui décoiffe
Autre constat : la liberté apportée par la retraite est aussi une absence de contraintes ! Oui, c’est une évidence ! Mais en y regardant de plus près, j’ai remarqué que, avec la disparition des obligations liées au travail, les repères que l’on a dans la vie et auxquels on ne prête plus attention, disparaissent eux aussi. L’univers quotidien devient étriqué. Et là, certains tombent dans repli sur soi, d’autres foncent dans l’hyperactivité (par peur du vide). Dans tous les cas, cette transition est une période difficile à vivre, où l’on se cherche, comme ces ados qui ne sont plus des enfants et par encore des adultes.
Je me suis dit : il faut faire quelque chose pour les boomers ! Voilà comment j’ai créé ce site et les ateliers de Boom Génération.
De la sociologie urbaine à la création de Boom Génération
Je m’appelle Sylvie LIDGI, je suis docteur en Sciences Sociales. J’ai commencé ma carrière dans le secteur des enquêtes en marketing produit où j’ai exercé pendant plus de 10 ans. J’ai travaillé (bien plus longtemps) dans le secteur du tourisme, des loisirs et de la culture où je me suis intéressée aux goûts des gens, à leurs choix de vacances et à leurs occupations de loisirs.
De là, je suis passée à la sociologie urbaine où l’on traite de la vie des gens au quotidien, de leur mode d’habitat et de ce que l’on peut faire pour améliorer leur ordinaire. J’ai publié un livre « Paris-gouvernance, ou les malices des politiques urbaines » sur l’aménagement urbain à Paris et le mouvement des ACDV (associations du cadre de vie) dans les années 80 et 90. J’ai aussi enseigné au CELSA Paris IV, à Sciences Po. Paris, à l’IFU (Institut Français d’Urbanisme), à Advancia (Novancia Business School Paris) et animé de très nombreuses formations.
Ce qui m’a toujours passionnée, c’est l’articulation entre ce que les gens espèrent et ce qu’ils font réellement ; entre ce que les gens ont envie de faire et ce que les organisations, publiques ou privées, leur permettent de faire.
J’ai eu la chance de travailler, sous diverses formes, sur la question des seniors. Je me rapproche à grands pas de la retraite, à dire vrai, j’y suis déjà partiellement. J’ai décidé de me consacrer à une nouvelle carrière qui structurera mon projet de vie à la retraite en m’apportant « du changement dans la continuité » : faire ce que je sais faire mais autrement. J’aimerais que les presque-retraités puissent profiter de ce que j’ai appris, de ce que j’ai découvert au cours de mes travaux de recherche et des missions que j’ai menées pour des collectivités locales.
La retraite est une nouvelle étape de la vie. Le meilleur est à venir ? Je ne sais pas ! Mais je suis convaincue que, comme moi, vous pouvez vivre encore beaucoup de belles et bonnes choses… Qu’en pensez-vous ?